Dans le Bouddhisme on explique la vacuité qui est une notion
essentielle et un peut ardue à comprendre.
Mais la vacuité existe aussi dans d’autres courants philosophiques,
et chacun d’eux en parle différemment, chacun avec ses propres mots ! La
base et le fruit pourtant est le même …..
Dans le Bouddhisme vous trouverez le célèbre soutra du cœur,
dont la phrase essentielle est :
« Le vide comporte la forme, la forme comporte le vide,
la vacuité n’est pas autre que la forme et la forme n’est pas autre que la
vacuité. Il n’y a ni sensations, ni identification, ni facteurs composés…..
….Tous les phénomènes sont vacuité, ils sont sans
caractéristique, ni déficients, ni parfait….C’est la perfection de la sagesse….. »
Que je vous invite à lire.
Les Bouddhistes passent des années à écouter des
enseignements sur ce soutra, le médite, l’analyse, pour le comprendre, puis l’intégrer et enfin
le réaliser. Et c’est le début de la
voie sur l’éradication de la souffrance.
Cette notion de vacuité est expliquée différemment et plus
simplement dans le Taoïsme : Le Tao .
Le principe qui engendre tout ce qui existe, la
force fondamentale qui coule en toutes choses de l’univers. C'est l’essence
même de la réalité et par nature ineffable et indescriptible. Il est représenté
par le symbole représentant l’unité au-delà du dualisme yin-yang soit respectivement l'entropie négative et positive. Généralement considérées comme une
pragmatique du juste milieu, ou du choix propice. La participation
individuelle au tao se fait par le wuwei (« non-agir )
. Les taoïstes ont recherché la véritable nature
des choses, une démarche qui invite à aller au-delà des apparences.
Le confucianisme y fait référence aussi mais dans un sens
souvent plus moral…. Privilégier
l’être au paraître, écouter sa nature profonde, s’accorder à l’univers… Les énergies cosmiques et terrestres.
Une doctrine à la fois
morale et sociale, capable de remédier, selon Confucius, à la décadence
spirituelle de la chine de cette époque. Elle considère que l’interaction des forces de
la nature est responsable de tous les phénomènes et mutations. Chaque
organisme remplit avec précision sa fonction, quelle qu’elle soit, au sein d’un
organisme plus vaste dont il n’est qu’une partie…..
Le shintoïsme : « la voie du divin » la religion la plus ancienne du Japon. Le concept majeur du shintoïsme est le caractère sacré de la nature. Le
profond respect en découlant définit la place de l'homme dans l'univers : être
un élément du grand tout. Ainsi, un
cours d'eau, un astre, un personnage charismatique, une simple pierre ou même
des notions abstraites comme la fertilité , l’espace vide, peuvent être considérés comme des divinités. Issus
de l'Unité cosmique, les flux fondant la vie s'incarnent en une multitude
de kamis(esprit-divinité ou le divin en soi). Le polythéisme qui s'en dégage
est infini, dans le sens où chaque parcelle de vie est sacrée et forme un tout. Le sentiment de communion
avec les forces de l'univers et les générations passées sont les bases
spirituelles du Shinto.
Bouddhisme et
christianisme….
·
Comparent les chemins qui visent une pleine réalisation
spirituelle, au delà de toute conception, croyance, ou élaboration mentale
quelle qu'elle soit (comme dans le christianisme des Pères et des Saints où
l'on ne peut concevoir l'absolu ou Dieu) s'orientent tous dans un même sens. Ainsi, plus on se rapproche du sommet, plus on
se rend compte que les différentes voies d'ascension s'y rejoignent... Et supposent que lorsque l'on arrive tout près du sommet,
il n'y a plus de chemin tracé….. Il y a l’espace... (Vacuité) Nous devons unir notre moi à Dieu, de manière à ne faire qu'un avec lui. Ainsi Dieu pourra agir au travers de notre
personne pour le bien de tous. La principale différence apparente entre ces
deux conceptions réside dans la place que ces courants spirituels donnent au
moi : d'un côté on doit déjouer l'illusion d'être un 'je' séparé de ce qui nous entoure, et de l'autre
on doit unir ce moi à Dieu.
Il est assé troublant de
réfléchir à toutes ces notions, de les étudier et de s’apercevoir qu’elles mènent toutes à la compréhension
de la véritable nature des choses et des phénomènes, selon laquelle le ‘je’ n’existe
pas de la manière dont nous le percevons et que tous ces chemins nous
conduisent à l’éradication de la souffrance et de l’ignorance….. Vers la
perfection. Les choses n'existent pas de la manière don nous les percevons. C'est la recherche de 'la vérité ultime' !